Ces soins sous contrainte sont envisagés lorsque les troubles mentaux d’une personne rendent impossible son consentement aux soins, et que son état de santé impose des soins immédiats assortis d’une surveillance médicale constante.
Une personne justifiant de relations antérieures lui donnant qualité pour agir dans l’intérêt de la personne malade peut être le tiers demandant ces soins (membre de la famille, tuteur, proche…).
En règle générale, deux certificats médicaux datant de moins de 15 jours, dont un rédigé par un médecin n’exerçant pas dans l’établissement d’accueil, constatent l’état mental de la personne et attestent de la nécessité des soins continus (art. L.3212-1).
Lorsque l’intégrité de la personne est en cause, une procédure en urgence peut être mise en œuvre, avec un seul certificat médical (art. L.3212-3).
Enfin, lorsque la recherche d’un tiers s’avère impossible ET en cas de péril imminent pour le patient, une admission peut être demandée sur la base d’un seul certificat médical (Art.L.3212-1 « péril imminent »).